Choc anaphylactique – 2/4 – Mes compréhensions initiales

Comme je vous le disais précédemment, j'ai donc fait un choc anaphylactique sévère dû à une allergie aux cacahuètes. Mais comment ai-je fait pour trouver l'allergène toute seule sans l'aide d'un allergologue et comment est-ce que toute une histoire a commencé à faire sens pour moi ?

Je me suis d'abord creusée la tête… 

Tout d'abord j'ai repensé au fait que ça faisait depuis 1 mois environ, depuis le début du mois d'Août que j'avais à nouveau des plaques qui apparaissaient de temps en temps sans que j'arrive à savoir pourquoi. Je me disais : "elles apparaissent quand je suis fatiguée et qu'il fait chaud !" Une super piste quoi ! J'ai essayé de refaire l'historique de ces plaques qui allaient et venaient sans que je n'ai à faire quoi que ce soit. Je notais tout cela sur mon cahier, mon journal de bord, qui m'accompagne au quotidien.

Puis petit à petit des indices sont venu à moi des uns et des autres et m'ont énormément aidé.

1er indice important : Mon amie Marie-Laure, 2 jours après, me rappelle que, souvent, les allergies sont dues à un choc émotionnel associé à un aliment. Exemple : si je suis en train de manger une orange lorsque j'apprends que quelqu'un de proche est décédé, alors je déclencherai peut-être une allergie à l'orange.

Du coup, je me creuse à nouveau la tête et là, je me souviens que début août quand les premières plaques allergiques sont réapparues (j'en avais eu 4 ans auparavant au Brésil mais je n'avais rien eu du tout depuis), j'avais eu une discussion avec ma sœur qui m'avait marquée.

J'avais eu début Juillet une petite relation avec un homme que je vais prénommer : "l'homme de l'été" avec qui j'ai passé 15 jours de vacances pendant lesquels cela ne s'est pas très très bien passé ! Néanmoins comme je n'aime pas rester en froid avec qui que ce soit, j'avais décidé de lui envoyer un message quelques temps après sur Facebook. Je racontais donc à ma soeur que je lui avais envoyé ce fameux message la veille lorsqu'elle me répondit :

– "Oui mais le temps que tu perds à encore lui écrire, ce n'est pas du temps que tu consacres pour t'ouvrir à la prochaine rencontre !"

Et là, je me suis dit : "Oui elle a raison !" Et j'ai pas mal ressassé sa remarque dans les jours qui ont suivi. En fait, j'ai commencé à me culpabiliser de ne pas adopter le bon comportement… Sa phrase m'avait en fait fait l'effet d'un CHOC ÉMOTIONNEL ! Les plaques sous mes pieds ont commencé à apparaître dès le lendemain.

Et tout d'un coup, en repensant à cette discussion, je me revois, assise par terre, dans la cuisine qui était en travaux, à manger un paquet de Curly en même temps que l'on discutait… et les Curly, vous connaissez bien, c'est aux cacahuètes qui est d'ailleurs un allergène assez fréquent ! Et voilà ! Je commençais à mettre le doigt sur l'allergène (auquel je n'étais bien sûr pas allergique avant vous l'aviez compris) et sur l'origine… 

Recherche de l'historique : J'ai alors essayé de repenser ensuite à tous ces moments où j'ai eu des plaques pendant le mois d'août, car oui, il y en avait eu plusieurs, peut-être 4 ou 5 fois environ. J'ai essayé de me souvenir des choses que j'avais mangé les jours d'avant ces plaques et notamment s'il y avait des aliments aux cacahuètes. Je regardais les dates de mes photos de plaques pour essayer de retrouver l'historique… Je notais sur mon cahier tout ce dont je me souvenais.

Et là je me rends compte que oui, 2 jours après les premières plaques, j'avais mangé pas mal de M&M's et j'avais eu à nouveau des plaques sur les fesses ! Une autre fois, je réalise que j'avais mangé des rouleaux de printemps dans lesquels il y avait des cacahuètes. Enfin, j'avais mangé de la pâte de cacahuète (type peanut butter) avec du pain et j'avais aussi eu des plaques ensuite. 

Voilà, je tenais l'allergène. J'étais maintenant sûre de moi. C'était bien une allergie aux cacahuètes que j'avais fait et je tenais aussi le pourquoi du début de toutes ces réactions allergiques : un choc émotionnel. Pas évident de faire le lien entre toutes ces séries de plaques car finalement l'allergène a pris une forme différente à chaque fois : entre M&M's et rouleau de printemps.. rien à voir ! 

J'avais aussi donc trouvé l'origine de l'allergie : cette conversation avec ma soeur qui m'avait marqué.

Mais pourquoi donc m'avait-elle tant marquée ? Il fallait que je creuse davantage. 

2ème indice : C'est alors ma soeur qui m'aide. Je lui raconte, toute contente, toutes mes trouvailles, et je rajoute que cette allergie aux cacahuètes se dénomme généralement allergie aux arachides. Or, comme je ne sors jamais sans mon Grand dictionnaire des malaises et des maladies de Jacques Martel, j'avais déjà trouvé la page Allergie aux arachides et l'avais déjà lue et je commence à lui lire. 

Et là, elle me dit : "Hum… Arachides… arrachée… ne serait-ce pas que tu as du mal à t'arracher de cet "homme de l'été ?" 

Heu… oui !!! C'était vrai ! C'est souvent mon problème d'ailleurs… La séparation, couper les liens ce n'est pas trop mon truc. Finalement, c'est ce que ma soeur avait indirectement voulu me faire comprendre avec cette fameuse phrase quand je mangeais des Curly, elle voulait me dire "tu perds ton temps à lui écrire ! Arrête ! Tu dois t’arracher de lui" et comme j'ai du mal avec ça, j'ai déclenché une allergie aux arachides (que je n'avais pas avant)… 

Mais c'est que cette histoire commencait à prendre de plus en plus de sens !!!

3ème indice : Enfin, comme je vous l'ai dit je suis allée voir mon super acupuncteur 4 jours après mon choc anaphylactique. Je lui raconte mon histoire et tout ce que j'avais déjà compris et là il me dit : "Oui, la peur de l'abandon quoi !" Et voilà que les larmes sortent toutes seules. Mais oui, bien sûr, suis-je bête ! Mon fameux problème d'ABANDON, ma fameuse blessure d'ABANDON, c'est elle !! C'est elle la coupable ! Elle est toujours présente et se manifeste comme elle peut pour m'en faire prendre conscience à nouveau.  Après l'eczéma, c'est l'allergie ! Cela veut dire que cette blessure n'est pas tout à fait encore guérie… Toujours un problème de PEAU vous me direz ! Mon petit sujet à moi quoi 🙂 L'évidence de l'histoire me sautait de plus en plus aux yeux ! 

Mais moi, je pensais qu'elle s'amenuiserai cette blessure avec le temps ! C'est ce que m'avait fait comprendre mon psy 2 ans auparavant. Néanmoins, entre une grosse crise d'eczéma pour une relation de 3 ans et demi et un choc anaphylactique sévère pour une mini relation de 15 jours, ce n'est pas ce que j’appelle diminuer moi !!! Et le risque majeur d'un choc anaphylactique, la mort, n'est quand même pas le même risque qu'avec une crise d'eczéma !!! Il n'y aurait pas plutôt augmentation là ?

Ce n'était pas très proportionnel tout ça 🙂 Enfin BREF, là n'est pas vraiment le sujet ! 

L'acupuncteur a également "demandé à mon corps" qui lui a confirmé que l'allergène était bien les cacahuètes. Il venait confirmer ce que je pensais déjà, j'étais donc encore plus sûre de moi.

Une question persiste tout de même : Pourquoi cette fois-ci, le dimanche 2 Septembre, les plaques, qui étaient restées petites jusqu'à présent, qui étaient venues et disparaissaient sans que je ne fasse rien, se sont-elle transformées en méga crise qui m'a emmenée aux urgences alors que je n'avais pas mangé énormément de cacahuètes le vendredi soir ?

Et ma petite idée sur la réponse est la suivante : le jeudi la veille du vendredi et des fameuses cacahuètes, j'avais reçu une réponse de "l'homme de l'été" suite à mon message du mois précédent. Or j'ai bien compris que sa réponse voulait dire grosso modo la chose suivante : "je suis content que tu aies fait tout ça mais je m'en fou, moi je bosse, lâche moi les baskets, salut !" Et là, je me suis dit : "C'est bon Noémie, il FAUT que tu arrêtes de lui écrire !". En d'autres mots cela pourrait donner : "Il est en train de m'abandonner, il faut que je m'arrache de lui.." Et j'ai fait cette grosse crise à l'arachide ! L'abandon s'est concrétisé en me faisant vivre cette crise… pour me faire comprendre et prendre conscience que j'avais encore des soucis avec cette question d'ABANDON ! 

Finalement, la boucle était bouclée. L'évidence apparaissait ! L'évidence de cette histoire par rapport à mon parcours de vie que j'avais compris depuis que je travaille sur moi. J'étais contente. Soulagée même quelque part. Je savais maintenant d'où me venait cette allergie, pourquoi elle s'était déclenchée, quand et comment.. Je savais tout ! 

Maintenant : 

Pour la partie allergène : cela allait être très facile. J'avais identifié l'allergène et en une séance avec ma psychonome qui pratique la méthode NAET, j'allais me débarrasser totalement de cette allergie fin Septembre. TOP !

Pour la partie blessure d'abandon : cela allait surement être un peu plus compliqué. Comprendre l'origine m'avait aidé, mais arriver à ne plus avoir de choses liées à cette blessure d'abandon, ce serait mieux non ? 

Du coup, l'idée serait d'essayer de GUERIR cette blessure d'abandon. Je repense donc naturellement au livre de Lise Bourbeau, Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même dont je vous avais déjà parlé ICI et me replonge dans la lecture de la partie "guérir". 

Encore pleins de choses très intéressantes que j'avais déjà lues mais qui font encore plus sens pour moi aujourd'hui. En voici quelques extraits.

Voilà ! J'en suis là aujourd'hui à l'heure où j'écris cet article ! Je sais que je vais continuer à creuser le sujet avec ma psychonome c'était sûr et peut-être avec le super psy somato-émotionnel qui me suivait à Lyon et avec qui j'avais fait ressortir cette blessure d'abandon que j'avais eu dans mon enfance.

Je sais en tout cas que j'ai envie d'avancer. J'ai envie de me délivrer de tout ça. Donc je ferai ce qu'il faudra ! Et je vous raconterai tout ça si cela vous intéresse toujours, dès que j'aurai fait mes prochains petits pas à moi 🙂 

Je vous ai écrit cet article aujourd'hui pour vous inciter, si vous aussi vous avez des allergies (ou d'autre maux d'ailleurs), à creuser le sujet. A essayer d'être attentif à ce qui se passe dans votre vie au moment où vous vivez l'allergie/les maux, à ce que vous mangez, aux chocs émotionnels qui auraient pu se passer à un moment donné etc. 

Je crois, et encore plus aujourd'hui, que BEAUCOUP BEAUCOUP de maux viennent du psychologique, donc cela vaut le coup de creuser pour s'en libérer… !

La MAL-A-DIE : les maux viennent nous dire des choses pour nous aider et nous libérer ! Écoutons notre corps pour aller mieux, être enfin nous-même et vivre épanouis et en bonne santé. 

Je vous embrasse bien fort,

Noémie