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L’eczéma et moi – 1 –

Mon parcours !

Je pense que mon parcours est ce que l’on pourrait qualifier d’un parcours classique d’eczéma !

J’ai eu de l’eczéma quand j’étais petite, entre mes 1 an et mes 4 ans (je ne sais pas exactement quand) qui a disparu, et qui est ensuite revenu à l’âge adulte vers mes 22 ans jusqu’à aujourd’hui, j’ai 32 ans. Classique donc ! 

1) L’eczéma : petite fille

En effet, petite j’ai développé de l’eczéma. A cause de quoi ? Toujours dur à dire. 

Je suis née par césarienne ce qui entraîne plusieurs choses : 

1. Une césarienne est une forme non naturelle de donner naissance. En effet, j’avais la tête relevée en l’air, le menton sorti et je ne pouvais donc pas passer naturellement. Je n’étais surement pas prête à sortir ? Je ne l’avais pas décidé, mais on m’y a forcé. On a pratiqué une césarienne a un moment choisi par le corps médical et non par moi, et l’on m’a séparé de ma maman. C’est une première séparation et le mot séparation est un mot très important dans l’eczéma.

2. Une césarienne provoque aussi quelques manques de « bonnes choses » données par la flore vaginale maternelle pour la suite. Le microbiote de l’enfant né par césarienne n’est pas normal et engendrera davantage de conséquences dans la digestion, le système immunitaire et le métabolisme en général.

Il y a donc eu une séparation (brutale) du ventre de ma maman quand j’étais petite. Je cherchais alors à retrouver cet état d’amour et d’affection. Cependant, avec une éducation catholique et un héritage judéo-chrétien ce ne sont pas les marques d’affections physiques qui ont dominé dans cette petite enfance. Ajoutez à cela, l’arrivée d’un petit frère à peine un an après ma naissance qui venait compléter la fratrie qui se montait alors à 4 ! On imagine aisément que 4 enfants, dont 2 très rapprochés, faisaient beaucoup à s’occuper et les moments de câlins physiques, de peau sur peau, devaient être assez rares. C’est pourquoi j’ai développé de l’eczéma. Le fait de développer de l’eczéma me permettait de montrer à ma maman qu’il fallait qu’elle s’occupe de moi, qu’elle me mette de la crème donc qu’elle me touche (peau sur peau),

Le manque d’amour physique de notre maman quand on est petit serait la raison principale de l’eczéma. Je vous invite à creuser ce sujet.

A force d’eczéma et de bronchites asthmatiformes, à l’âge de 4 ans mes parents m’ont fait faire une cure thermale de 3 semaines dans la station thermale de Challes-Les-Eaux (peau + ORL). A la suite de cette cure, tout à disparu. OUF ! Une victoire pour mes parents à l’époque.

2) L’eczéma : adulte

Ensuite, j’ai un peu de mal à dire exactement quand l’eczéma est réapparu, néanmoins, en fouillant un peu dans mon carnet de santé, j’ai retrouvé des prescriptions d’ordonnances de crèmes cortisone en 2007. J’avais 21 ans. J’ai maintenant 32 ans. Pendant les 10 ans qui se sont écoulés, je crois que j’ai eu, à peu de périodes près, de l’eczéma en continu. J’en ai eu beaucoup avec deux crises importantes : en 2016 et en 2018. Je vais vous détailler cela ici avec des idées d’explications qui me sont venues avec le recul.

2007. En Septembre 2007 (date de la prescription de cortisone), j’étais en deuxième année d’école de commerce à Bordeaux. Cela voulait dire que j’avais eu de l’eczéma durant l’été, période pendant laquelle j’avais fait mon stage de vente en Espagne. C’était ma première expérience professionnelle : les peurs se révélaient-elles ? Peur d’être à la hauteur ? Bordeaux était également la première « séparation » officielle d’avec mes parents (enfin, 2ème après la naissance). Séparation d’avec des bonnes amies également. La deuxième année d’étude était aussi le début du challenge : il me fallait trouver 2 stages de césure de 6 mois… Le côté « vie professionnelle » revenait à nouveau. J’allais bientôt devoir « sauter dans le grand bain ». L‘insécurité arrivait ? La peur de ne pas trouver de stage qui me motive ? Je n’avais, à l’époque, pas du tout envie de suivre la majorité, de rentrer dans le moule, et de faire comme tous les étudiants d’école de commerce, en candidatant pour les plus grosses entreprises bancaires notamment. Mais du coup, la peur de se séparer de la masse ? La peur de ne pas faire ce qu’on attend de moi ? Ne pas savoir vraiment dans quoi aller ? L’impression de ne pas correspondre aux bonnes cases. La peur du chômage ? Je n’arrive pas à vous dire exactement ce qu’il se passait, mais je pense que c’était un mélange de tout cela.

2008/2009 : Une fois les stages de césure trouvés en Equateur & à Chamonix et que je les effectuais : l’incertitude et les peurs avaient disparues => l’eczéma avait disparu aussi.

2009 : Période d’échange universitaire à São Paulo au Brésil… la vie est belle => pas d’eczéma ! 

2010 : Octobre : Mon dermatologue me prescrit de la crème Protopic, crème cortisone plutôt forte qui est prescrite pour traiter les poussées de dermatite atopique. On a alors évalué la surface à crémer… J’ai dû repartir avec 6 pots qui coûtaient bien chers (un vague souvenir de 200 euros…). A cette époque, je rentrais en France à la fin de mon stage de fin d’études de 6 mois que j’avais effectué chez Décathlon à São Paulo. Cela veut dire que j’avais eu de l’eczéma avant cette date. En effet, je me souviens que dès la première semaine du stage, j’avais passé une semaine en magasin avant de repartir dans le département RH, j’avais eu le cou tout rouge, qui me grattait et que j’avais essayé de cacher avec un foulard…

A cette époque, j’avais vraiment envie de continuer à travailler au Brésil après mon stage, ce qui était encore très incertain. Nous avions commencé les papiers pour me créer un VIE d’un an au Brésil (Volontariat International en Entreprise) mais je ne savais pas s’il allait être validé. => Peur ? Peur de l’incertitude ? Insécurité ? Oui ! J’ai alors travaillé 3 mois à Paris dans l’attente du visa pour repartir, qui s’est ensuite prolongé en 6 mois ! En effet, à l’époque le Brésil hésitait à maintenir le visa VIE donc l’incertitude était réellement présente et cela à duré plus longtemps que la normale ! Mais OUF, j’ai eu mon visa : soulagement !

2011 : Novembre (au Brésil) :  j’avais passé le milieu de mon année de VIE, il allait être temps de penser à la suite. Des grosses plaques sur tout le corps sont arrivées. J’ai eu un jour un petit malaise en me levant de mon lit, je suis devenue toute blanche et j’ai failli perdre connaissance en descendant les escaliers. Je suis alors allée chez le dermatologue et j’ai été arrêtée 4 jours. J’avais des plaques sur les chevilles, sous les pieds qui m’empêchaient de marcher, sur les jambes, dans l’entrejambe, sur les fesses, les bras, le visage… partout ! C’était des plaques assez symétriques sur mon corps.

Etait-ce la séparation d’avec mon amoureux brésilien de l’époque, un mois auparavant, qui aurait déclenché une crise ? Était-ce un virus qui provoquait ces grosses plaques ? Etait-ce l’annonce du départ de mon chef de l’entreprise qui résonnait en moi comme « il m’abandonne » ? Il m’avait embauchée en stage puis en VIE et il partait ? Qu’allais-je devenir ? Je n’allais pas réussir à rester au Brésil ? Tout s’écroulait ? Peur de la suite de mon VIE ? Insécurité ? Peur du chômage à nouveau ? La peur de ne pas avoir de travail après ? A l’époque aussi, j’avais dû leur faire comprendre que je n’avais pas envie d’être directrice de magasin, ce qui revenait à leur expliquer que je ne serai pas ce qu’ils attendaient de moi. Cela a du me sortir également de ma zone de confort, et me procurer de la peur et de l’instabilité. C’était peut-être la première fois que je commençais à ne pas suivre le chemin tracé ?

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Juillet 2013 : Après avoir passé 6 mois en France, période à la fin de laquelle j’avais rencontré un garçon, j’avais dû repartir au Brésil en Février 2013. En Juillet, l’eczéma est réapparu. Nous étions alors dans les décisions avec mon compagnon de : est-ce que tu me rejoins au Brésil ? est-ce qu’on arrête ? Etait-ce à nouveau l’incertitude de la suite de la relation ? La peur de l’abandon ? La distance créait automatiquement une peur de fin de la relation, une peur qu’il se dise « elle est loin, j’abandonne, ça ne vaut pas le coup » ? Finalement, il a posé sa démission et m’a rejoint en Décembre 2013 au Brésil. Je n’avais plus d’eczéma pendant cette période.

Juin/Juillet 2014 : J’ai eu à nouveau des plaques pendant la Coupe du monde de football qui se tenait au Brésil et pour laquelle je travaillais. Des grosses plaques, de la même sorte que 3 ans auparavant, symétriques aussi, un peu partout (fesses, jambes, pieds, ventre, bras…) que je trouvais chaudes quand je mettais la main dessus. 

Pendant la coupe du monde, j’ai travaillé dans le nord du Brésil alors que mon copain restait à Rio. Or j’ai réalisé que j’étais finalement assez jalouse et je me souviens que je trouvais une fille trop proche de lui… Etait-ce ma peur de l’abandon qui refaisait surface ? 

Ou bien était-ce notre partenariat avec une entreprise qui ne se passait pas bien et qui rejaillissait sur moi ? La peur de se faire virer du projet ? Un nouveau virus récupéré au nord du Brésil ? La chaleur qui n’arrange rien ? 

Les plaques avaient un peu disparues, mais sont réapparues pendant nos vacances post-coupe du monde en Août 2014 au Nord du Brésil. Nous nous étions levés tôt pour partir, le manque de sommeil ? La chaleur ? Puis à nouveau en Septembre 2014, lors d’un weekend de bénévolat dans une favela de Rio. Idem, je n’avais pas bien ni beaucoup dormi sur mon matelas de camping : le manque de sommeil aurait redéclenché les plaques ? Peur/Insécurité que me procurait ce travail dans la favela ? Je n’en avais pas l’impression à l’époque, mais ça pourrait être une piste au vu de mes récentes prises de conscience.

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Février à Octobre 2015 : Beaucoup d’eczéma. Période de doutes, de questionnements dans ma relation, de gestion des conflits… => Peurs / Insécurité

Mai 2015 : Je prends la décision de rentrer en France. Je pose ma démission. Je n’aurai pas de job à mon retour en France.

Octobre 2015 : Il était l’heure de partir du Brésil et l’eczéma s’est renforcé à cette époque. La séparation d’avec le Brésil ? d’avec mes amis, mes collègues ? séparation d’avec un pays qui m’a bien accueilli pendant 6 ans, qui m’a beaucoup apporté et dans lequel j’ai vécu de belles années ? J’ai en effet beaucoup pleuré en partant…

Vous pouvez voir la photo de mon bras le jour du départ… 

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Octobre 2015 : Retour en France après 6 ans au Brésil : période de transition qui ne sera pas facile du tout. J’allais vivre la plus grosse crise d’eczéma que je n’avais encore jamais eu. 

C’est d’abord surement l‘insécurité et la peur du retour en France, sans travail, sans revenu (je n’avais pas le droit au chômage et j’ai mis 4 mois avant d’accepter de me faire aider et de demander le RSA…) qui devait me déstabiliser ? La peur de voir mes économies diminuer ? La peur de ne pas retrouver du travail en France ? La peur de ne pas être à la hauteur ?

Ensuite, c’est l’installation avec mon compagnon dans un appartement en décembre 2015. De mon côté, j’étais contente j’avais envie d’avancer avec lui, d’aller plus loin, de m’engager. C’est moi qui avait un peu poussé pour emménager ensemble. Le fait d’habiter ensemble concrétisait davantage la relation à nos yeux, aux yeux des autres et était une première forme d’engagement. Mais de son côté, j’ai tout de suite ressenti que ses doutes prenaient de l’ampleur, ses peurs d’avancer avec moi sur ce chemin grandissaient, sa peur de l’engagement augmentait. Or le miroir est toujours en marche : SES PEURS ont fait ressortir MES PEURS : ma peur de la séparation et ma peur de l’abandon. Or mes peurs ressortent d’une manière corporelle : sous forme d’eczéma. Et là, les peurs étaient très fortes donc MON ECZÉMA a été très fort : c’était la plus grosse crise que je n’avais encore jamais eu qui commençait. J’ai eu de l’eczéma du bassin au crâne : sur tout le ventre, les bras, le cou, le visage.. C’était la première fois que j’avais vraiment de l’eczéma sur le visage, et là ça a été dur. Très dur. Le moral a diminué, la déprime est arrivée. 

Tout cela je suis capable de vous le « synthétiser » aujourd’hui de cette manière là car j’ai beaucoup travaillé depuis et compris. Le fait même d’écrire cet article pour vous me permet de mieux identifier les liens. A l’époque, je n’avais aucune conscience de toutes ces peurs, et mon corps avait trouvé cette unique façon de me faire comprendre qu’il fallait que je m’occupe de moi, en me provoquant une grosse crise, une grosse MAL-A-DIT, afin que j’essaie ENFIN de comprendre ce que ce MAL avait à me DIRE. 

Je me suis donc prise en main sérieusement cette fois-ci. Je suis allée voir un psychologue/ostéopathe pendant 6 mois pour des séances somato-émotionnelle afin de creuser et comprendre.

Je détaille le déblocage d’une blessure de l’enfance ICI : L’eczéma & la peur de l’abandon

En parallèle, je réalisais un traitement par des soins d’acupuncture et de magnétisme pour rééquilibrer l’énergie de mon corps et diminuer les symptômes.

Je détaille ma démarche de soins d’eczéma ICI : L’eczéma : de la médecine conventionnelle aux soins alternatifs & développement personnel

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Nous nous sommes séparés en mars 2016. J’ai retrouvé un travail en Mai 2016. J’ai ensuite déménagé dans une autre ville en Juillet 2016. Mon eczéma a diminué sur cette période petit à petit jusqu’à disparaître.

L’eczéma a disparu pendant presque 1 an…  entre Juin 2016 et Juin 2017 jusqu’à réapparaître en Juin 2017 !

Juin 2017 : Une situation dans mon ancien travail a redéclenché de l’eczéma qui a duré jusqu’en Mai 2018, soit 1 an ! En effet, un peu plus tôt en mars 2017, une collègue était arrivée pour travailler avec moi sur le projet que j’avais démarré. Or l’arrivée de ma collègue m’a provoqué de la peur : peur qu’elle soit « meilleure » que moi ? peur qu’elle soit préférée à moi par mon chef ? peur qu’ils n’en gardent qu’une sur les deux à la fin de nos CDD ? = manque de confiance en moi ? Oui, tout cela était présent en moi. Or ces peurs ont provoqué un malaise chez moi, puis un malaise entre nous. Nous en avons discuté toutes les deux, je lui ai expliqué ce que je vivais. Mais cela a provoqué des peurs chez elle : peur que je lui pique son travail notamment. Cette discussion avait en réalité « cassé » la confiance entre nous, instauré la méfiance de sa part (?) et nous n’arrivions plus à être à l’aise l’une avec l’autre et cela commençait déjà en n’étant pas à l’aise en nous disant bonjour le matin… Mon moral a diminué petit à petit.

Dans l’une des discussions en Novembre 2017 avec mon chef sur la suite du CDD, il m’a dit une phrase qui pourrait se résumer de la façon suivante : « nous avons remarqué que tu avais eu une baisse de moral, alors si tu n’es plus motivée, pose toi des questions et… pars ? » Cela était intelligemment sous-entendu… N’adhérant pas du tout à cette forme de pensée, de management et de philosophie d’entreprise et avec les multiples raisons que j’ai ajouté à la non-entente avec ma collègue,  j’ai finalement décidé d’arrêter de travailler pour cette entreprise à la fin de mon CDD.

Cette décision n’a pas été facile à prendre, car je me remettais volontairement en période d’insécurité, de chômage (cette fois-ci payée tout de même), je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire après, je n’avais pas vraiment anticipé cette situation, ni la recherche d’un travail etc.

Cela n’a donc pas été facile, mais c’était la solution qu’il me fallait prendre à ce moment là. Je le savais, je le sentais. C’est pourquoi, j’ai pris mon courage à demain et j’ai OSE ! J’ai versé des larmes d’émotion en prononçant ma décision à mon chef, c’était à nouveau une séparation. Mais c’était la juste décision. 

Janvier 2018 : Fin de mon CDD. J’étais assez mal et déprimée. Le CDD s’était terminé d’une façon correcte mais pas idéale. Avec le recul, j’ai compris que je m’étais sentie rejetée. Et le rejet est une blessure de l’enfance en moi que je dois soigner. J’ai donc mis du temps à « digérer » et à accepter cette étape de fin et à passer à autre chose. 

L’eczéma a cette période (Janvier/Février 2018) est apparu sur le visage. Le cou continuait à être bien affecté, le pli des bras et le cuir chevelu. Que venait-il me dire ? 

J’ai réalisé un jeûne de 10 jours dans le désert de Tunisie qui m’a vraiment permis de déconnecter du travail mais surtout de commencer un gros travail intérieur qui allait me servir ensuite à de nombreuses prises de conscience que je vous détaillerai dans un prochain article.

L’eczéma à duré jusqu’à mi-mai 2018. Peur de la période de chômage ? Peur de l’insécurité ?

Beaucoup de choses se mêlait encore… mais finalement n’était-ce pas toujours ces mêmes peurs qui revenaient ? N’avez-vous pas l’impression que j’ai redis les mêmes PEURS à chaque fois ?

Avec 10 années d’eczéma, il est assez facile de voir les redondances dans les situations. Le recul que je prends de plus en plus sur toute cette période de ma vie m’aide également à comprendre. Je crois que jusqu’à très récemment, je n’avais même pas vraiment pris conscience du mot PEUR dans ma vie et de son impact sur celle-ci.

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Mai 2018 : Je n’ai plus d’eczéma… alors que rien n’a changé depuis Janvier 2018, que je suis toujours dans la même situation d' »insécurité » amoureuse et professionnelle !

Mais quelle que chose à dû se passer ! Et je pense que c’est de l’ordre de PRISES DE CONSCIENCE en lien avec des séances de psychonomie (séances somato-émotionnelles : Corps/Esprit) que j’ai repris depuis Janvier 2018 et pendant lesquelles nous avons également démarré une méthode douce de traitement des allergies qui s’appelle la Méthode NAET.

Ma psychonome a testé plusieurs allergènes auxquels je pouvais réagir et à également cherché du côté des virus/parasites que j’aurai pu avoir au Brésil étant donné les grosses plaques que j’avais eu à l’époque. Séances après séances, nous avons procédé au traitement de plusieurs allergènes avec la méthode NAET en maintenant la psychonomie pour accompagner ce travail. 

Je vous détaille la méthode ICI : Méthode NAET : Méthode douce de traitement des allergies

Un travail sur le corps ouvre une porte sur l’esprit et un travail sur l’esprit peut également ouvrir une porte sur le corps. C’est donc surement ce mix, ce travail sur le corps et l’esprit, qui m’a aidé à aller vers le mieux aujourd’hui. 

A force de creuser, de me questionner, de peler « les couches de l’oignon » comme dirait ma sœur, de prendre soin de moi de diverses manières (psychonomie, méthode NAET etc), d’écrire pour comprendre, d’oser enterrer le passé, d’oser la nouveauté, de prendre le temps etc : à force d’un travail intense, j’ai également déclenché une importante PRISE DE CONSCIENCE récente, au mois de mai 2018, qui, je pense, à aussi un lien avec la disparition de mon eczéma.

Je vous détaille ICI ma dernière grande prise de conscience : L‘eczéma & la peur de se retrouver dans la rue

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OUF ! Je suis donc soulagée, je REVIE ! J’avais l’impression que je ne m’en sortirai jamais !

Mais comment être sûre qu’il ne reviendra pas me direz-vous ?

Je ne peux pas en être vraiment sûre en réalité, mais j’ai cette intuition aujourd’hui… Je crois que j’ai réalisé les prises de conscience nécessaires… Je vous confirmerai cela avec le temps.

En tout cas, j’ai bien conscience que la forme d’expression de mes maux sera toujours de l’eczéma et j’en suis contente ! Oui, je suis contente d’avoir ce « radar corporel » (que nous avons tous) qui vient me dire : Hé Ho, il y a quelque chose qui ne va pas dans ta vie, il faut que tu t’occupes de toi là ! et  je suis contente d’avoir décidé, il y a 2 ans, de l’écouter !

Je suis contente : 

1) Car l’eczéma est rapidement visible, ça gratte, c’est quand même assez insupportable => cela nous oblige à nous en occuper peut-être davantage que si c’était invisible. On aurait peut-être tendance à laisser traîner un mal de dos, des migraines etc…

2) Car l’eczéma est certes énervant mais c’est une maladie assez « inoffensive« . L’eczéma ne met pas en péril notre santé physique, ni notre espérance de vie. L’eczéma est bien moins important qu’un AVC, un cancer ou d’autres maladies plus sévères et/ou contraignantes (mais cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas s’en occuper pour autant) qui arrivent aussi pour vous dire des choses. Pour ma part, je préfère avoir mon petit eczéma « inoffensif » !

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A travers cet article, je vous ai livré mon histoire classique d'eczéma que j'ai agrémenté de photos car les photos parlent d'elles-même. 

A travers cet article, j'avais aussi envie de vous dire que je sais peut-être ce que vous traversez car je sais ce que c'est :

– de ne jamais en voir le bout

– d'avoir une crise d'eczéma du nombril au sommet de la tête,

– d'avoir du pus sur les bras et à ne pas pouvoir les tendre complètement,

– de ne pas pouvoir arrêter de me gratter,

– de réveiller son compagnon en plein milieu de la nuit parce qu'on se gratte trop fort

– de faire des insomnies la nuit,

– d'essayer 10 000 solutions différentes,

– de ne plus savoir comment faire pour arrêter de se détruire la peau, pour se calmer, pour ne pas se gratter…

– de tomber en déprime,

– de n'avoir envie de rien, ne pas savoir ce dont on a envie,

– d'avoir l'impression d'un grand vide.

Mais à travers cet article et les prochains qui vont suivre, j'avais aussi et surtout envie de vous partager toutes les choses que j'ai mises en place pour essayer de vaincre ma maladie, les livres que j'ai lu, les articles qui m'ont servi, les blocages et les peurs que j'ai traité, les découvertes que j'ai faites, les prises de consciences etc. Tout cela pour vous encourager à aller dans ce sens, à réaliser un travail sur le corps & l'esprit, et à ne pas baisser les bras.

J'avais envie de faire ce témoignage sur mon expérience pour prouver par l'exemple que l'on peut s'en sortir et j'espère que cela vous inspirera si vous avez un symptôme ou une mal-a-die.

N'hésitez pas à me poser vos questions bien sûr, auxquelles j'essaierai de répondre de mon mieux, car mon but ici est d'aider de part mon expérience les personnes qui, comme moi, ont de l'eczéma.

Lorsque j'ai eu mon énorme crise en 2016, je me souviens avoir beaucoup fouillé sur internet pour essayer de trouver des idées pour m'en sortir. Mais à part essayer une énième crème ou traitement de grand-mère (que j'ai souvent essayé d'ailleurs), je n'ai pas trouvé énormément de personnes qui allaient au-delà de cette partie extérieure, physique, du "matériel" et des traitements, crèmes etc. J'ai trouvé très peu de témoignages de personnes qui allaient dans la partie, intérieure, "psychologique" de l'eczéma à laquelle je crois beaucoup et dont je vous parlerai également dans les prochains articles. 

N'hésitez pas à partager ce lien vers le menu ECZEMA de mon blog, dans lequel vous trouverez tous mes articles sur ce sujet. Si certains de vos proches, adultes ou enfants ont de l'eczéma, cela pourrait élargir leur vision de cette mal-a-die.

En espérant donc pouvoir vous aider à ma manière,

Je vous embrasse bien fort,

Noémie

 

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