Je m’autorise à… créer mon entreprise ?

Fin Décembre, lors de ma dernière séance de coaching, j'ai compris que… j'avais envie de créer mon entreprise !

Mais rembobinons un peu !

Comme vous le savez, fin Septembre, je me suis offert, un suivi de 6h de coaching. Pourquoi ? Je venais de recevoir un "NON" d'une entreprise que j'aimais bien, et je commençais sérieusement à en avoir marre de taper des mots clés sur les moteurs de recherche d'emploi sans vraiment savoir si c'était vraiment cela qui me plaisait. 

Mon objectif pour cet accompagnement de coaching était :

"Trouver ma voie professionnelle, celle qui me correspondra à 100% et dans laquelle je m'épanouirai".

Chacune des séances à été intense et énormément riche grâce aux questionnements de la coach, grâce à l'effet miroir qu'elle provoque, grâce à son professionnalisme et son bel alignement avec sa mission de vie. Mon parcours a été riche en libération, riche en expérimentation, riche en compréhensions, riche en prises de conscience, riche en avancées et en évolution. 

Le 17 décembre 2018, il était venu l'heure de la fin du coaching. Or, qui dit fin, dit BILAN ! Je m'essayais donc à un bilan au préalable de mon côté qui m'a aidé à : y voir plus clair (mon deuxième objectif sous-jacent à tout ce que je fais depuis Septembre 🙂 ).

Je l'ai fait sous forme de Mind Map, une forme d'expression de mes idées que j'utilise de plus en plus depuis 6 mois !

Et dans la partie "Je sens que", j'ai écris :

"Je sens que… j'ai plutôt envie de créer mon entreprise comme je l'entends" !

C'est ensuite pendant la séance que j'ai compris que je souriais quand je parlais de créer mon entreprise. Oui, je le sentais. Mais je sentais aussi un "mais"… Je sentais que je me trouvais à 80% de cette envie de créer mon entreprise et non 100%… C'était sans compter sur l'art du "questionnement pertinent" de ma coach. Je me suis donc questionnée davantage. J'ai exprimé le fait que j'avais surement des peurs… mais en disant cela, je n'y croyais pas vraiment, en fait, car jusqu'à présent, et ce depuis Septembre, j'étais plutôt dans un sentiment de confiance. Et puis j'ai dit tout d'un coup :

– "Hum, je crois que j'ai peur que… ça marche…………………….. pas !

Et, à ce moment, je me suis entendue dans le miroir… Oui, je me suis bien entendu dire :

"J'ai peur que ça marche !"

Waou. Et là, ça m'a fait bizarre ! Et là… je me suis mise à pleurer…

Qu'est-ce qui se passait ? Tout de suite, j'ai pensé à ce que nous avions déjà évoqué une fois avec ma soeur et si cela m'est revenu comme cela c'est que cela faisait sens ici. 

Dans ma famille maternelle, ma grand-mère savait coudre des habits et des robes de mariés. Ma maman, elle, savait également coudre, tricoter et faisait également de l'encadrement. Mais toutes les deux n'ont jamais osé se lancer dans leur passion et leur créativité. Elles n'ont jamais osé gagner leur vie de ce qui les animait. Pas assez de talent ? Trop peur ? Pas assez d'ambition ? A l'époque, les femmes ne se lançaient pas professionnellement ? Je ne sais pas vraiment, mais en tout cas, elles n'ont pas osé suivre ce chemin. 

De plus, les parents de ma grand-mère maternelle avait fait faillite lors de la crise économique de 1929. Ma grand-mère était donc "pauvre" et comptait sur l'homme pour l'apport financier. C'est comme cela que nous avons grandi avec la croyance de l'importance que notre mari ait une bonne situation. Il faut dire que c'était aussi la "mentalité" de l'époque. 

Mais aujourd'hui, en 2019, les temps ont bien changé ! Allais-je donc faire comme elles et reproduire le schéma féminin de ma famille ? 

En tant que femme et « fille de », nous sommes toutes, d’une manière plus ou moins consciente, attachées à notre famille et loyales à notre lignée de femmes.

Pour ma part, comme vous l'avez compris plus haut, à l'envie de créer mon entreprise était corrélée la peur que ça marche, car si ça marchait, ça voulait dire que je prenais le risque d'être déloyale à ma lignée de femme. Aucune femme avant moi dans ma famille ne s'était autorisée "à ce que ça marche", je ressentais donc comme un poids, une pression sur mes épaules. 

En cet instant précis, je prenais conscience de tout cela. Quelle surprise !

Ces larmes…?

– Des larmes de tristesse de comprendre l'enfermement dans laquelle je me trouvais de ma lignée de femme.

– Mais aussi et surtout des larmes d'extériorisation, des larmes de libération de cette lignée et de cette pression. Oui, en disant cela et en vivant mon émotion, j'étais en train de ME libérer du poids de la lignée de femmes de ma famille. Waou, quelle joie !

C'est alors que j'ai réalisé le chemin parcouru depuis le jeûne de Février 2018.

Oui, en Février 2018, après 10 jours de jeûne à libérer énormément de choses, notamment grâce à nos conversations très riches avec ma soeur, j'en étais arrivée à la fin des 10 jours à un vrai : 

"Je suis prête à"

A l'époque j'avais écris ces lignes :

En Décembre 2018, après de nombreux mois intenses en évolution à aller vers ce qui me fait plaisir, à m'autoriser petit à petit à changer de loisirs, à m'accorder à être bénévole pendant 1 mois sur le festival de street art et à ne pas chercher de boulot pendant ce temps là, puis à m'autoriser de profiter de mes 2 mois d'été, puis à m'offrir ce coaching et arrêter de chercher du travail depuis Octobre, j'arrivais maintenant à un :

"Je m'autorise à"

Oui, MOI, une femme dans ma famille, j'étais en train de m'autoriser à : 

– à créer mon entreprise,

– à oser aller dans ce qui me fait envie et plaisir

– à oser voir les choses en grand 

– à avoir l'intention d'en vivre et de bien en vivre.

Waou ! Quel pas de géant ! Quelle joie de vivre tout cela.

Aujourd'hui, j'écris donc ces lignes : 

En ayant conscience que je n'en suis encore qu'au début du chemin… mais qu'au fond de moi, le mantra brésilien résonne :

TUDO VAI DAR CERTO ! = Tout va bien se passer !

Et vous, au début de quel chemin êtes-vous ? Allez-vous vous autorisez à aller vers vos rêves en 2019 ?

Je l'espère et en profite pour vous envoyer des ondes d'encouragement,

Sincèrement,

Noémie